Peintre graveur, il est né en 1935 à Chambéry.
Il vit et travaille à CALLAS (VAR) depuis 2001.
Encore enfant, il se trouve pris sous les bombardements de sa ville natale, il aperçoit les premiers cadavres affreusement mutilés dans un paysage familier devenu apocalyptique.
Avec le recul, il écrira que c’est ce jour-là sans doute qu’il est devenu peintre.
Il part pour Paris en 1954.
Sans ressources financières, il se réfugie à l’Académie de la Grande Chaumière où, des journées entières, il dessine les corps nus des modèles.
Avec d’autres, il dort souvent au milieu des chevalets de l’Académie.
Mobilisé en 1955, l’artiste va se retrouver contre son gré au cœur d’une guerre d’Algérie qu’il n’accepte pas. Il y peint des corps mutilés et le Charnier de Malouze.
En 1960, il se lance dans la peinture de grandes compositions monochromes blanches, sans doute pour voiler la mort de sa mémoire.
Il participe aux deux premiers festivals d’Arts Plastiques d’Antibes avec Arp, Dubuffet, Matta, Olivier Debré. C’est la période où il se lie d’amitié avec le peintre Jean Villeri.